Quoi de neuf en cette rentrée 2005 ?

 

L’édito de Lionel Schmitt

QUOI DE NEUF EN CETTE RENTRÉE 2005 ?

Pour la plupart d’entre nous, les vacances sont terminées et avec elles le retour aux réalités quotidiennes, avec entre autre, une flambée du cours du pétrole qui aura malheureusement, pour certains, la fâcheuse conséquence de faire renoncer pour un temps à l’acquisition ou au renouvellement d’un matériel haute fidélité digne de ce nom.

De plus, ceux qui attendaient des nouveautés  » explosives  » vont être déçus. L’amplification numérique ne semble pas être la priorité des manufacturiers spécialisés en la matière. Quand aux soit disant nouveaux supports destinés à remplacer l’indétrônable CD, on n’a pas avancé d’un pouce. Le SACD ne décolle pas, et le DVD audio est au point mort.
Les éditeurs de compacts disques ne semblent pas prêts à faire le saut. On les comprend volontiers, car quand on sait que la musique est disponible gratuitement sur Internet d’une part, et qu’une grande partie du public mondial écoute la musique en voiture ou sur des appareils à vocation non audiophile, il apparaît alors logique de renoncer à développer un support réputé plus performant et donc plus cher, avec de surcroît un échec commercial probable à la clef…

Ah oui !, j’allais oublier pourtant quelque chose : depuis quelques mois, on parle de l’exploitation de la fameuse clef USB que l’on branche au dos d’un micro ordinateur et qui pourrait trouver un jour une issue dans le monde très fermé de la haute fidélité.
On dévoile aussi le procédé DUAL DISC ( un disque double face ) qui viendrait sauver l’industrie du disque compact ( . Rêve ou réalité ? on va suivre tout ça de près, mais la mise en oeuvre commerciale n’est pas pour demain.

Forts de ces quelques réflexions, beaucoup d’entre nous se demandent si cela vaut encore la peine d’investir des sommes importantes dans une machine qui se borne à ne lire que les compact-disques… Au vu de la situation actuelle, tant sur le plan industriel qu’économique, il semblerait que la réponse soit OUI.
Il faut aussi reconnaître que les audiophiles ou les mélomanes n’ont pas forcément envie de mélanger son et image, ou son et informatique. Jusqu’ici le mélange des genres se résume à un compromis aux résultats plus ou moins heureux.

Si il n’y a rien de neuf alors que faire ? Attendre et attendre encore la venue d’une technologie qui viendrait radicalement révolutionner le monde de l’audio ? Par ailleurs, les grands noms de la haute fidélité n’arrêtent pas d’améliorer et d’optimiser les standards en cours pour notre plus grand bonheur, faisons leur confiance et arrêtons de nous poser des questions qui ne sont pas à l’ordre du jour !

Musicalement.


(Cette rubrique est désormais entretenue par Lionel ou Yves,
notre ami Rohan volant maintenant de ses propres ailes).